Interrogatoire ... (Scène tirée de Kansas City Confidential, Phil Carson, 1952)

mardi 28 juin 2011

Tin Pan Alley - Walter Lang - 1940




Alice Faye ...
Katie Blane
Betty Grable ...
Lily Blane
Jack Oakie ...
Harry Aloysius Calhoun
John Payne ...
Francis Aloysius 'Skeets' Harrigan
Allen Jenkins ...
Casey (janitor)
Esther Ralston ...
Nora Bayes
Fayard Nicholas ...
Dance Specialty (as The Nicholas Brothers)
Harold Nicholas ...
Dance Specialty (as The Nicholas Brothers)
Ben Carter ...
Black man in Skeets' corner
John Loder ...
Captain Reginald 'Reggie' Carstair
Elisha Cook Jr. ...
Joe Codd, Composer
Fred Keating ...
Harvey Raymond
Billy Gilbert ...
The Sheik of Araby
Lillian Porter ...
Telephone Operator
Princess Vanessa Ammon ...
Specialty Dancer

Titre français : Tin Pan Alley
94 minutes
N/B

Société de production : Twentieth Century Fox
  • Scénario : Robert Ellis et Helen Logan d'après l'histoire Life is a Song de Pamela Harris
  • Direction musicale : Alfred Newman


Calhoun (Oakie) et Harrigan (Payne) produisent des chansons, ou du moins ils essaient de le faire car les temps sont difficiles et la concurrence rude. Convaincus qu'ils perceront un jour, ils s’obstinent à composer des chansons qu'ils espèrent bientôt célèbres. Pour ce faire ils engagent le duo des soeurs Blane (Grable et Faye), qui chantent et qui dansent avec une certaine notoriété. Skeets et Kathy tombent amoureux presque au premier regard, tandis que Lily poursuit ensuite sa carrière en solo. Un jour, au restaurant, Skeets entend un air qui lui plait et décroche l'exclusivité auprès du compositeur (Cook Jr). C'est le début du succès, mais tout n'est pas si simple car Skeets est ambitieux ...




On peut voir, entre autres, un extrait de ce film dans le film Wing and a Prayer: The Story of Carrier X (H. Hathaway, 1944) alors que le projectionniste tente de divertir les gars entre deux attaques. Si je me souviens bien, le film est interrompu plusieurs fois sous les huées parce que la bande film se rompt.

Le genre de film de l'époque qui avait besoin de divertissement et de légèreté (légèreté qui d'ailleurs ne ferait pas de mal à notre époque !). L'action est sensée se passer au début de la première guerre mondiale, mais les vêtements sont plutôt fantaisistes. 

Un film sympathique avec quelques très belles chansons bien interprétées, en particulier "You Say The Sweetest Things (Baby)", "America, I Love You" et "Good-Bye Broadway, Hello France". Par contre le spectacle des deux sœurs vers la fin, le scheik d'Arabie, ressemble assez à du remplissage, bien que l'on ait l'occasion de voir danser les fabuleux Nicholas Brother, toujours au sommet de leur art.

Le schéma est toujours un peu le même : les femmes sont prêtes à toujours pardonner les faiblesses des héros. En l'occurrence, Kathy pardonne à Skeets son manque de parole par deux fois. (D'un point de vue relationnel, on peut se demander ce qu'il adviendra du couple par la suite lorsque l'amour sensé résoudre tous les problèmes les laissera face à leurs penchants naturels ... Mais on peut toujours rêver, et c'est exactement le but de ce genre de film !)
Très jolie scène et de beaux regards échangés depuis le bateau et le quai entre Kathy et Skeets qui s'en va au combat (inévitablement on pense à tous ces échanges de regards intenses lors des départs à la guerre, et à tous ceux qui n'en reviennent pas).
Jack Oakie apporte la touche comique, Betty Grable est visible un peu en marge de ce film.
A noter : le petit rôle d'Esther Ralston, une star du muet et d'Allen Jenkins, le concierge irlandais, ainsi que Ben Carter, toujours excellent !



Tin Pan Alley est le surnom de la musique populaire américaine de la fin du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle. L'expression, qui signifie « l'allée des casseroles en métal », est le nom donné, à New York, à la 28e Rue ouest, entre la Cinquième et la Sixième Avenue, où les éditeurs musicaux s'étaient regroupés vers la fin du XIXe siècle. Les musiciens jouaient généralement du piano dans la rue et y vendaient leurs partitions de musique, qui étaient la principale source de revenu des éditeurs et des compositeurs. Ces partitions se vendaient 30 ou 40 cents, et le commerce devint si populaire que certains éditeurs vendirent leurs partitions à des centaines de milliers d'exemplaires, Avec des artistes comme Irving Berlin ou encore Al Jolson, et à travers sa popularité lors des Première et Seconde Guerre mondiale, la musique de Tin Pan Alley influença les précurseurs du rock 'n' roll.













Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire