Sentimental Journey - Walter Lang - 1946

	John Payne	...	William O. Weatherly
	Maureen O'Hara	...	Julie Beck / Weatherly
	William Bendix	...	Donnelly aka Uncle Don
	Cedric Hardwicke	...	Dr. Jim Miller (as Sir Cedric Hardwicke)
	Glenn Langan	...	Judson
	Mischa Auer	...	Gregory Petrovich Rogozhin
	Kurt Kreuger	...	Walt Wilson
	Trudy Marshall	...	Ruth
	Ruth Nelson	...	Mrs. McMasters
	Connie Marshall	...	Mehitabel, aka Hitty Weatherly

Titre français : voyage sentimental
94 minutes

Mariés depuis 5 ans, Julie (O'Hara) et Bill (Payne) sont respectivement actrice et metteur en scène de théâtre. Non seulement ils sont très amoureux mais ils remportent du succès professionnellement. Un jour, alors qu'elle répète une nouvelle pièce de théâtre, Julie a un malaise. Le docteur lui rappelle qu'elle doit se ménager et lui laisse entendre que ses jours sont comptés. Inquiète pour Bill qu'elle voit mal vivre seul, Julie pense à adopter un enfant. 

Un jour, alors qu'elle se promène sur la plage, elle croise le chemin d'une jeune orpheline Hitty (Marshall), une petite fille rêveuse qui lui rappelle sa propre jeunesse. Elle va dès lors convaincre Bill d'adopter Hitty. Les jours passent et Hitty prend de plus en plus de place dans la vie de Julie, ce qui n'est pas toujours au goût de Bill qui se montre beau joueur pour faire plaisir à Julie.

Jusqu'au jour où Julie est prise d'un malaise fatal, et où Bill s'enferme dans un mutisme douloureux malgré les tentatives de Hitty pour continuer les tâches apprises avec Julie qui lui a fait promettre de ne pas laisser Bill tout seul et de Don (Bendix) un ami de la famille qui s'est attaché à Hitty ...

C'est un peu tiré par les cheveux, mais c'est chou tout plein ! certaines scènes sont amusantes, d'autres touchantes, mais le tout reste assez superficiel, tout en étant servi par de bons acteurs qui font de leur mieux pour rendre crédibles leurs personnages. Le personnel de maison est composé de femmes qui complotent pour tenter de rendre la vie meilleure à Hitty, Don/Bendix compose un homme qui tente de se rapprocher de la petite fille, Julie/Maureen O'Hara, très belle, représente une femme presque irréelle de perfection et Bill/Payne est sensé être resté un petit garçon égocentrique, ce que je peine à croire.  Connie Marshall est par contre assez crédible dans ce rôle de petite fille qui s'invente des mondes. Bref, le tout est enrobé de bons sentiments finalement pas du tout réalistes, mais se laisse voir avec plaisir !

Je me souviens de la même histoire tournée par Robert Stack et Lauren Bacall, The Gift of Love tourné en 1958 par Jean Negulesco. Le scénario est à peu de choses près le même, sauf que Robert Stack incarne un physicien !