Larceny - George Sherman - 1948

	John Payne	...	Rick Mason
	Joan Caulfield	...	Deborah Owens Clark
	Dan Duryea	...	Silky Randall
	Shelley Winters	...	Tory
	Dorothy Hart	...	Madeline
	Richard Rober	...	Max
	Dan O'Herlihy	...	Duke
	Nicholas Joy	...	Walter Vanderline
	Percy Helton	...	Charlie Jordan
	Walter Greaza	...	Mr. Owens
	Patricia Alphin	...	Waitress
	Harry Antrim	...	Mr. McNulty
	Russ Conway	...	Detective
	Paul Brinegar	...	Mechanic
	Don Wilson	...	Master of Ceremonies

Titre français : ?
89 minutes

Une bande d'escrocs dont le chef est Silky Randall (Duryea) monte d'habiles arnaques à grande échelle. Découverte à l'aide d'une photo truquée par l'une des victimes, la bande change d'air et part opérer sur la côte Ouest : cette fois Rick Mason (Payne) se fait passer pour un ancien combattant ami d'un héros de guerre décédé et sa mission est de convaincre sa veuve, Deb Owens Clark (Caulfield) de récolter de l'argent pour créer un mémorial en l'honneur de son défunt mari : toute l'astuce consiste à trouver les bonnes personnes qui lui permettront de s'introduire dans le giron du milieu huppé de la ville et de se montrer respectable sous toutes les coutures. Ensuite, il lui suffira de souffler des idées que la jeune veuve, emballée, s'empressera de réaliser concrètement. Malheureusement Tory (Winters) amoureuse de Rick (alors qu'elle est la petite amie de Silky qui y tient beaucoup) va mettre des bâtons dans les roues du projet en suivant Rick en Californie au lieu de partir pour la Havane, comme prévu ...

Un film qui démontre la machiavélique influence de certains, très habiles pour souffler des idées à de naïves personnes qui finissent par croire qu'elles viennent d'elles-mêmes. Le mécanisme est bien démontré et on ne peut qu'adhérer au scénario. John Payne incarne un jeune homme qui obtient de nombreux succès féminins et qui va finir par se prendre à son propre piège. Dan Duryea se montre toujours inquiétant avec une violence à fleur de peau qui fait qu'on finit toujours par se demander quand est-ce qu'il va exploser. Shelley Winters est quant à elle la femme prête à tout sans moralité et qui ne va pas par quatre chemins pour obtenir ce qu'elle désire. Joan Caulfield incarne la femme innocente et naïve très amoureuse de son mari mort au combat. Les seconds rôles sont tous excellents et ce film mériterait à coup sûr une édition DVD.

Une chose qui me parait toujours mystérieuse dans de nombreux films c'est les personnages féminins qui sont prêts à tout pour obtenir les faveurs de certains hommes. Dans le cas présent John Payne n'a que l'embarras du choix : Tory, Madeline la secrétaire de l'agent immobilier, La serveuse du bar où il prend son café, Deborah : toutes sont folles de lui ! est-ce réaliste ou seulement un fantasme de réalisateur ? (Franchement si j'avais été Madeline par exemple, je l'aurais envoyé balader fissa le Rick !)

Bon mais on s'en fiche, la trame du film est excellente !