Interrogatoire ... (Scène tirée de Kansas City Confidential, Phil Carson, 1952)

lundi 4 juillet 2011

Caribbean - Edward Ludwig - 1952



John Payne ...
Dick Lindsay / Robert MacAllister
Arlene Dahl ...
Christine Barclay McAllister
Cedric Hardwicke ...
Captain Francis Barclay (as Sir Cedrick Hardwicke)
Francis L. Sullivan ...
Andrew MacAllister
Willard Parker ...
Shively, MacAllister's Overseer
Dennis Hoey ...
Burford, Barclay's Lieutenant
Clarence Muse ...
Quashy
William Pullen ...
Robert MacAllister, Andrew MacAllister's nephew
Walter Reed ...
Evans, MacAllister's Foreman
Ramsay Hill ...
Townsend
John Hart ...
Stuart
Zora Donahoo ...
Elizabeth, Head Maid
Woody Strode ...
Esau, MacAllister Guard
Ezeret Anderson ...
Cudjo
Kermit Pruitt ...
Quarino

Autre titre : Caribbean Gold (UK)
Titre français : Le trésor des Caraïbes
97 minutes

Au 18e siècle dans la mer des Caraïbes. Le capitaine Francis Barclay (Hardwicke), un pirate connu pour ses pillages et accompagné de son premier lieutenant, fait enterrer un coffre sur une île. Ce faisant il est surpris par Dick Lindsay (Payne) qui se trahit alors qu'un serpent tente de le mordre. Lindsay est emmené de force sur le navire où il est mis aux fers. Mais Barclay a un plan : il propose à Lindsay de se faire passer pour Robert McAllistair, le neveu de son ennemi juré Andrew McAllistair (Sullivan), un homme qui l'a vendu comme esclave aux espagnols alors qu'il était amiral de la flotte anglaise et qui lui a enlevé sa fille Christine quelques années auparavant. N'ayant d'autres perspectives, Lindsay accepte et  se fait apposer une cicatrice sur le visage par un chirurgien déchu assez éméché pour incarner au mieux le rôle. Après un affrontement avec un bateau appartenant à la flotte ennemie, il est embarqué sur une barque qui va s'échouer sur l'île où se trouve la forteresse de McAllistair. Celui-ci qui n'a plus vu son neveu depuis de nombreuses années le reconnaît grâce à la cicatrice qu'il lui a lui même faite. Alors qu'il défend une esclave fouettée pour vol, Lindsay/ McAllisair fait la connaissance de Christine (Dahl) la jeune fille arrogante de la maison. Son oncle l'assigne au moulin où il trime comme les autres mais la révolte gronde et les esclaves voient en lui le signal de la rébellion ...



Bon début pourtant pour ce film truffé d'invraisemblances dans des décors très fantaisistes qui toutefois ne prétéritent pas trop le film. Au départ on nous présente une forteresse qui semble construite avec des matériaux solides, on passe ensuite à la cahute, puis à la maison de luxe où semble habiter McAllistair, pour terminer tout à coup avec des émigrés sortis dont ne sait où vêtus luxueusement; une réunion se tient même dans des locaux dignes de Versailles (bon j’exagère un peu !)
On ne sait rien de Lindsay et cela apporte un manque de consistance. Un homme avec un passé aurait été plus approprié. Le passé de Francis Barclay est de même juste évoqué ...
On passe malgré tout un bon moment, John Payne est séduisant dans le rôle du neveu qui va vite être démasqué, Arlene Dahl est très peste, Hardwicke très classe, Francis Sullivan est parfait dans le rôle de la tête à claque qui détient le pouvoir. On y trouve en vrac des combats, un incendie, une (petite) bataille navale, un méchant serpent, un sorcier qui meurt en proférant de lugubres prophéties (dans une langue incompréhensible), une vente aux enchères de lots en tous genres (soieries, rhum, défenses d'éléphants et même des esclaves). A la fin je me demandais si nous allions voir Christine tout à coup aimer son vrai père d'un coup de baguette magique, mais non, pas du tout (je ne dis rien pour ne pas gâcher le final ...) Par contre, vu le final abrupt, on se demande ce que le futur réserve aux deux tourtereaux - A voir pour le fun !










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