Interrogatoire ... (Scène tirée de Kansas City Confidential, Phil Carson, 1952)

mercredi 25 mai 2011

To the Shores of Tripoli - H. Bruce Humberstone - 1942



John Payne ...
Chris Winters
Maureen O'Hara ...
Mary Carter
Randolph Scott ...
Sgt. Dixie Smith
Nancy Kelly ...
Helene Hunt
William Tracy ...
Johnny Dent
Max 'Slapsie Maxie' Rosenbloom ...
Okay Jones (as Maxie Rosenbloom)
Harry Morgan ...
Mouthy (as Henry Morgan)
Edmund MacDonald ...
Butch
Russell Hicks ...
Maj. Wilson
Margaret Early ...
Susie
Minor Watson ...
Capt. Christopher Winters
Alan Hale Jr. ...
Tom Hall
Richard Lane ...
Lieutenant






Titre français : Les rivages de Tripoli


86 minutes

Le sergent Dixie Smith (Scott) a bien de la peine à faire des nouvelles recrues des "marines" dignes de ce nom. Chris Winters (Payne) est un nouvel arrivant prétentieux et sûr de lui qui présente une lettre de son père, le capitaine Winters qui se trouve être un vieil ami de Smith, dans laquelle il demande de faire un homme de son fils car il y renonce ...
Durant sa dernière nuit de liberté Chris fait la connaissance de Mary Carter (O'Hara) qu'il drague de manière très insistante et sans scrupule. Dès le lendemain, sous les drapeaux,  il montre des dispositions certaines mais ne peut s'empêcher de toujours la ramener. La tension monte lorsque Smith se montre intransigeant envers Johnny (Tracy), un homme un peu plus lent que Chris prend en sympathie. Lorsque Johnny ne passera pas les tests finaux, Chris en viendra aux poings avec Smith ...



Une vraie tête à claques ce Chris Winters, mais il faut avouer qu'il est plutôt bon joueur, surtout après que Mary lui fasse des cataplasmes à la moutarde qui le cuisent tellement qu'il en devient presque fou ! Je ne sais pas combien de versions de ce films ont été tournées, en mémoire il me reste en tête Tell it to the Marines de George W. Hill en 1926 avec William Haynes. Il s'agit d'un film en hommage aux marines que l'on voit défiler en ordre parfait et non d'un film de guerre. Les uniformes et les couleurs sont très belles.

William Tracy est toujours touchant et gouailleur comme dans la plupart de ses films (l’inénarrable Pepi dans The Shop Around the Corner d'Ernst Lubitsch tourné deux ans plus tôt en 1940).
Randolph Scott campe avec succès Dixie Smith, le sergent que ses recrues respectent. Maureen O'Hara vous montre dès le début qu'elle a un faible pour Chris et donc la fin est très prévisible. Par contre le parcours de Chris est plus tortueux et le tout finit par une pirouette un peu facile. Mais bon, le tout se laisse regarder avec plaisir et on rit quand même pas mal, il faut l'avouer !

Évolution du progrès : bientôt nous aurons tous des puces
électroniques indiquant nos provenances et "Moi inoffensif" !








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